Auteur : Raymond Gouin
Date de publication : 20080301
Nombre de pages : 198
ISBN : 978-2-89627-136-8
Prix : 24.95
Description
Raymond Gouin est né en 1953 à Eastview, aujourd’hui quartier est d’Ottawa. Une fois ses études primaires terminées, il poursuit sa formation secondaire chez les Frères des Écoles Chrétiennes à Ottawa et complète une treizième année chez les Filles de la Sagesse. En 1978, il se joint à un bureau d’avocats à Vanier. Il exerce toujours la profession d’avocat.
Très impliqué dans sa communauté, il est, entre autres, membre du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital Montfort. Il se décrit comme un fan inconditionnel des Canadiens de Montréal et ce fier sentiment d’appartenance se devine et surtout se ressent dans la trame de Justice sans appel à Eastview.
« Assise devant le pupitre, Germaine sentit une certaine frayeur l’envahir puisque non seulement la voix du prédicateur lui sembla des plus solennelles, mais ses yeux lui jetèrent un regard qui semblait insinuer qu’elle fut coupable de quelque chose. L’apostrophant brusquement, il dit :
J’ai appris que vous vous êtes promenée, un certain soir, avec un homme, non loin de votre domicile. Vous savez que ça fait environ seulement deux mois que votre mari est décédé. Ai-je à vous rappeler le sacrement de la confession ? Si vous jugez qu’il est nécessaire de vous confesser, je suis prêt à vous entendre.
Le bureau fut soudain enveloppé d’un silence empesé. Germaine était plutôt lente à la colère, mais les propos de son vis-à-vis commençaient à l’énerver. Elle se demanda qui aurait pu colporter cela, surtout si vite ? Et pourquoi ?
S’avançant sur le bout de la chaise, elle laissa exploser son indignation. »
Très impliqué dans sa communauté, il est, entre autres, membre du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital Montfort. Il se décrit comme un fan inconditionnel des Canadiens de Montréal et ce fier sentiment d’appartenance se devine et surtout se ressent dans la trame de Justice sans appel à Eastview.
« Assise devant le pupitre, Germaine sentit une certaine frayeur l’envahir puisque non seulement la voix du prédicateur lui sembla des plus solennelles, mais ses yeux lui jetèrent un regard qui semblait insinuer qu’elle fut coupable de quelque chose. L’apostrophant brusquement, il dit :
J’ai appris que vous vous êtes promenée, un certain soir, avec un homme, non loin de votre domicile. Vous savez que ça fait environ seulement deux mois que votre mari est décédé. Ai-je à vous rappeler le sacrement de la confession ? Si vous jugez qu’il est nécessaire de vous confesser, je suis prêt à vous entendre.
Le bureau fut soudain enveloppé d’un silence empesé. Germaine était plutôt lente à la colère, mais les propos de son vis-à-vis commençaient à l’énerver. Elle se demanda qui aurait pu colporter cela, surtout si vite ? Et pourquoi ?
S’avançant sur le bout de la chaise, elle laissa exploser son indignation. »