Auteur : Philippe G. Hébert
Date de publication : 20220502
Nombre de pages : 120
ISBN : 9782896277681
Prix : 19.95
Description
Après nous avoir présenté sa trilogie Différents chemins menant à la rencontre de soi, l’auteur franchit une nouvelle étape avec la parution de son nouveau roman. Il décide de pénétrer dans l’univers du Trauma. Pour y arriver, il laisse le corps devenir son messager. Le corps, à lui seul, fournit les maux pour le guider ainsi que les mots pour l’inspirer. Il décide également de laisser le corps chuter, s’effondrer et se démener dans la nuit des abysses pour mieux décoder et
comprendre ce qu’il cherche à lui dire. En voyageant d’une île à l’autre, se retrouvant parfois complètement seul, il se laisse submerger par le combat titanesque que se livre le personnage principal. Il a enfin trouvé une voie pour mieux donner la parole au Trauma, car c’est bien de celui-ci qu’il s’agit.
Et comme je n’avais rien reçu de ma mère à la naissance, loin d’avoir été comblé et sécurisé par elle, l’idéal était inatteignable. Les carences vécues dans l’enfance avaient donné un vilain coup de pied dans mon estime de moi. À cause de la mère absente, ne désirant pas cet enfant, la honte s’était frayé un chemin jusque dans les profondeurs de mon être. Elle ne représentait manifestement pas un désir, mais un véritable besoin de sécurité. Ce sentiment de honte, très puissant, était venu me casser et me réduire en morceaux. Avec l’angoisse et la détresse qui m’avaient tenaillé depuis la naissance, l’effondrement ne pouvait être évité. Le trauma qui s’en était ensuivi m’avait laissé avec une douleur dans tout le corps. Et le corps me parlait. Le corps était devenu mon messager.
Philippe G. Hébert est originaire de la région du Madawaska. Il a fait des études supérieures de droit (LL.M.), d’éthique (M.A.), de gestion (M. Sc.), de service social (M.S.S.), de philosophie (M.A.) et de droit notarial (D.D.N.). Il a fait carrière dans l’entreprise privée. Il se passionne pour le savoir et les mots, car sans les mots, il n’y a ni savoir ni histoires à raconter.