Auteur : Constance Céline Brousseau
Date de publication : 2024/05/30
Nombre de pages : 216
ISBN : 9782896279609
Prix : 22.95
Description
Dans les années soixante à Québec, la fillette Buisonneaux livre un combat entre la peur et la confiance, entre la joie simple d’être soi face à un monde consensuel et à ses règles restrictives. L’univers de la religion catholique y est très présent. Celui-ci est questionné par la curiosité de l’enfant. Sa grande sensibilité la vulnérabilise et fait naître sournoisement chez elle un sentiment de peur et de culpabilité. Cependant, le contact avec la nature et la découverte de la lecture se transforment en de précieux alliés.
Le processus d’écriture du roman révèle un accès à l’invisible. L’imaginaire de l’écolière délurée bouscule un ordre établi. L’invisibilité n’est pourtant pas un tour de magie. La sensibilité poétique de l’enfance devient un univers indispensable pour respirer le monde habité. L’enfance n’est-elle pas davantage qu’une période de la vie?
C’est un premier roman de fiction en quarante-neuf fragments présentés dans une atmosphère se jouant des souvenirs avec l’humour de l’enfance.
Enfant, Constance Céline Brousseau traversait le temps des adultes en se racontant des histoires sur sa balançoire. Sa maison à Québec lui offrait plusieurs espaces qu’elle aimait transformer en scène pour la danse. Et la campagne de Pont-Rouge s’imposait à elle comme une lente contemplation.
Ses passions premières la conduisirent naturellement à des études universitaires en arts et en lettres : baccalauréat ès arts, maîtrise en art dramatique, études doctorales en littérature québécoise. Comédienne, elle a créé le théâtre Constance-Céline, en 1994, pour y donner des ateliers en jeu théâtral ainsi que plusieurs spectacles de théâtre dont elle a signé la mise en scène et l’écriture.
Auteure, elle écrit de la poésie depuis plusieurs années : Prix international Saint-Denys-Garneau (recueil de haïkus en 2018) ; Prix-Mention Alphonse Piché (1993). Elle a été récipiendaire de deux bourses du Conseil des arts du Canada, dont l’une pour un recueil de haïkus. La deuxième a été accordée pour une tournée d’un spectacle théâtral. Elle a été membre de trois jurys pour des bourses du CALQ.