Auteur : Paul Flon
Date de publication : 2024/07/23
Nombre de pages : 350
ISBN : 9782896279753
Prix : 27.99
Description
Cet essai est une façon de décrire le « modèle québécois » et la formation d’une identité et d’une culture spéciales en Amérique. Cette spécificité est teintée par l’histoire du Québec reliée au vécu des Canadiens français des quatre derniers siècles, au labeur des colons et des voyageurs, et à la grande natalité francophone. L’auteur cherche à mettre en valeur l’évolution en 400 ans de la nation québécoise et l’interventionnisme délibéré du gouvernement québécois depuis le 20e siècle et les années 1960 en particulier. Pour accentuer encore plus l’avantage du Québec, il a énuméré beaucoup de différences entre le Québec et les autres provinces canadiennes, et entre le Québec et la France. Il a aussi osé parler des relations avec les Autochtones. Il a débattu de l’intégration des immigrants, notamment de l’interculturalisme québécois défini et expliqué par le grand sociologue Gérard Bouchard. Il espère aussi avoir fait ressortir l’originalité et le potentiel de la nation québécoise à l’intention des jeunes, des immigrants, des francophones du Canada, des Français de France, et en vue de rendre les Québécois plus fiers.
Il ne s’agit pas d’un créneau facile, puisqu’il existe des dizaines d’essais qui expliquent « la spécificité québécoise ». Celui-ci exprime le regard d’un immigrant français arrivé au Québec il y a 49 ans. Il ose parfois dire des choses dont on ne veut pas parler ouvertement parce qu’on ne veut pas de chicane. Son style est sans doute un peu partisan et un peu direct, le style d’un scientifique plus que d’un écrivain. Mais il est bien souvent positif, contrairement à celui de beaucoup d’essayistes québécois qui font plutôt ressortir des aspects négatifs en parlant de la supposée médiocrité québécoise. Cet essai est donc plutôt un assemblage d’informations spécifiques au Québec. Il présente la particularité d’être truffé en bas de page de références à des articles du journal Le Devoir, un journal lu tous les jours par l’auteur pendant dix ans et qui a forgé sa pensée sociopolitique.